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Voyager lorsqu'on a un TCA

  • Photo du rédacteur: Julietta
    Julietta
  • 1 août 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 août 2023

Quand je vois mes posts Instagram, j'ai plus de photos de bons plats que de paysages ou de selfies. Il y a une raison évidente à cela. Les TCA c'est environ 20 ans de ma vie. J'en ai fait des voyages où j'étais confrontée à mes angoisses face à la nourriture, à la phobie de grossir et aux restrictions qui m'empêchaient de goûter aux plats locaux ou bien de profiter pleinement du séjour.


Pourtant c'est à l'étranger où j'ai (ré)appris à manger, à goûter, à savourer en mettant de côté les règles que je m'imposais depuis tant d'années. Le fait d'être loin de mes habitudes, loin des aliments connus et rassurants, loin des horaires définis m'a permis de faire une mise à zéro de ce que je mettais dans mon assiette.


En voyage, je n'ai pas d'horaire pour manger, pas de restriction, pas de quantité précise qui corresponde à tant de calories. En voyage et de façon générale désormais, ce qui compte c'est ma faim et mon plaisir à manger. Si la faim ne vient qu'à 11h et bien je me mets à table à 11h. Si c'est une grosse faim, j'y réponds. Une petite faim, je l'honore également. Je n'attends pas les heures acceptables pour me nourrir. La seule chose acceptable c'est de répondre à mes besoins. La nourriture reprend ainsi sa place de nourriture: un carburant et un moment agréable.


Désormais les voyages ont une autre saveur. L'alimentation sera peut-être toujours mon talon d'Achille mais j'ai appris à me connaître et à me gérer. Lorsque je sens la pulsion alimentaire naître, il s'agit souvent de faim émotionnelle, je sais quoi mettre en place pour ne pas replonger dans le chaos.


Aujourd'hui lorsque je voyage, j'ai envie de goûter à toutes les spécialités culinaires du pays, de la région. L'Italie est incroyable pour cela. Tellement de saveurs, de couleurs, de textures, de produits locaux à découvrir. Parfois je trouve presque cela frustrant parce que mon estomac ne me permet pas de goûter à tout. Mais c'est l'unique règle imposée dans mon alimentation : Manger avec faim et plaisir. L'un ne va pas sans l'autre. Quand l'un s'épuise, c'est le bon moment pour arrêter. Et niveau poids, rien de bouge.


Je sais désormais que je peux partir n'importe où sans cette peur qui me collait au ventre. Mon plaisir et ma faim guident mes repas. Je les laisse faire. Pour moi, commander le plat traditionnel a autant d'importance que de visiter le monument historique. J'en profites désormais à fond.


C'est aussi le fait de mettre autre chose dans mon assiette et dans ma tête que de la nourriture. Ce sont des rencontres, des manières de préparer un repas, la façon dont les locaux le consomment. C'est le plaisir de retrouver ce goût des saveurs et de la vie.


Le Pho traditionnel vietnamien se consomme dès le matin.

Au Vietnam, le Pho au petit déjeuner au bord de la route avec les locaux.



A Munich en Bavière, c'est saucisse, bretzel, moutarde et bière au petit déjeuner.

A Munich, le petit déjeuner traditionnel c'est saucisse, bretzel et bière... Costaud comme repas mais il faisait bien froid dehors ! La bière au petit déjeuner c'est très particulier... Je suis plutôt de la team café. Un super moment où l'on a bien rigolé.

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