top of page

Ralentir, si c'était ça la meilleure façon d'en finir avec l'anxiété alimentaire ou les TCA ?

  • Photo du rédacteur: Julietta
    Julietta
  • 17 août 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 août 2023

Lorsque l’on souffre de TCA, la maladie prend souvent beaucoup de place, trop de place. On en oublie parfois de vivre et d’en profiter. Dans cette spirale infernale du tout ou rien, le temps s’accélère et c’est comme cela qu’on peut passer 10 ans, 20 ans avec des TCA en répétant les mêmes gestes, les mêmes pensées, les crises encore et encore…


C’est précisément là, dans cette course folle contre le temps et la quête de perfection qu’il faut s’offrir le luxe de ralentir.

Ralentir pour élargir son champs de vision sur l’environnement qui nous entoure. Poser un instant nos oeillères qui nous maintiennent la tête dans le monde morbide des calories, de la restrictions, de la peur de grossir, des crises de boulimie…


Lever la tête pour contempler un paysage comme une œuvre d'art en mouvement, un tableau vivant où les couleurs dansent sous nos yeux. Et dans cet instant suspendu, savourons les petits plaisirs: le parfum d'une fleur, le bruit de l’océan, la douce chaleur du soleil. Autant de souvenirs agréables à collectionner dans le coffre de notre mémoire.


Apprendre à prendre notre temps, comme un voyageur qui s'attarde sur la beauté d’un paysage. Ce moment n’appartient qu’à nous. Là, dans cet espace intime, nous apprenons à nous connaître et à enfin percevoir le monde sous un biais différemment que celui de la maladie.


Quels sont les souvenirs que l'on garde de nos années de TCA ? Ceux de la détresse, de l'angoisse de grossir, de l'anxiété alimentaire.

Le monde offre beaucoup de choses. C'est sous nos yeux et nous - nous les boulimiques hyperphagiques - nous sommes incapables de l'apprécier parce que nous ne prenons pas le temps de le voir.


Ralentir c'est également, une façon de comprendre ses besoins et d'y répondre. A force de répondre systématiquement par la nourriture, nous - nous les boulimiques hyperphagiques - nous ne savons plus écouter et percevoir nos réels besoins. Le manque de sommeil ne peut se combler que par le repos. Pourtant nous allons y répondre souvent par une compulsion alimentaire. Le besoin de bouger, de mettre son corps en mouvement, de se canaliser ne peut-être combler par une crise de boulimie. De même que le sentiment de solitude. Le sucre n'apaisera qu'un temps le fait de se sentir seule. Il faudra bien passer à l'action, la bonne action et non celle qui détruit et qui nous renferme encore un peu plus sur nous même.


Notre monde va très vite. Il est en quête de performance, de perfection, d'optimisation. Ralentir c'est un peu comme aller à contre courant. Nous pouvons apprendre à ralentir. Il s'agit d'une gymnastique mentale, on peut s'entrainer à ralentir. S'entraîner à prendre le temps de comprendre ses besoins, ses vrais besoins.


Ralentir pour mieux repartir.


Et toi ? Prends tu le temps de ralentir ?

Comments


J'accompagne les personnes qui souffrent de trouble des conduites alimentaires au sens large. Pour en finir avec les kilos émotionnels.

Contact

Je t'invite à explorer mon site et à découvrir les trucs et astuces qui m'ont permis de mieux vivre pour me détacher petit à petit de la maladie. 

N'hésite pas à laisser tes messages ou commentaires.
Ce sera un plaisir d'échanger avec toi.

Je propose un accompagnement individuel ou en groupe, destiné à celles qui sont déterminées à s'affranchir de leur anxiété alimentaire et à renouer avec une relation bienveillante envers leur corps et leur alimentation.

Tu peux m'envoyer directement un email à : juliettechouquettes@gmail.com

bottom of page